Quand on va en Serbie, c'est comme pour le Nord de la France : on pleure deux fois, quand on arrive et quand on repart ! Quand on arrive parce que, pétri de clichés, on n'est pas très à l'aise. Ben oui les serbes c'est les derniers "mechants" en date de l'Europe, comme l'ont été autrefois les allemands apres-guerre. Aussi parce que dès la frontière hongroise passée, la pauvreté, les ordures au bord des routes vous sautent à la figure. Et puis, très vite, les larmes sèchent devant la gentillesse, l'hospitalité, la generosite et l"envie de vous faire aimer ce pays. "Dites-leur, en France, comment sont les Serbes" nous dit le patron d'un café.

Alors ce passage en Serbie j'ai vraiment aimé et aussi ces gens qui pour la majorité se debrouillent avec 200 euros par mois. De vraies rencontres, des amitiés aussi, ce pays restera un ++++ dans ce periple. Peut être aussi le lieu de notre hébergement le plus hallucinant (chez Vinclaj mi-artiste mi-brocanteur).

Un pays ou notre statut de "voyageur" prenait son sens. Alors, maintenant que nous sommes dans un pays où nous sommes plutôt "des touristes à plumer", on peut bien verser une larme sur la sortie de la Serbie !

Cathy